Publié le 29 septembre

Le 9 octobre 2025, soit à deux jours de la Journée internationale des droits des filles – organisée chaque 11 octobre, l’ONG Plan International France organise à l’Assemblée nationale un événement parrainé par la commission des Affaires étrangères. Ce rendez-vous va porter sur la place des filles, des adolescentes et des jeunes femmes dans la prévention, la gestion, la résolution des crises et la construction de la paix.

Il sera aussi l’occasion de présenter en avant-première le nouveau rapport de Plan International France intitulé « La place des filles dans la prévention et la réponse aux crises », qui dénonce la faible participation des filles aux processus de paix et de résolution des conflits.

Aujourd’hui, 400 millions d’enfants dans le monde – près d’un enfant sur cinq – vit dans une zone de conflit ou a dû fuir les violences. Les filles, les adolescentes, les jeunes femmes et les personnes LGBTQIA+ subissent ces crises de manière disproportionnée. Selon l’ONU, plus de 95 % des violences sexuelles commises dans les conflits concernent les femmes et les filles. Elles sont nombreuses à quitter l’école pour s’occuper des tâches domestiques ou parce qu’elles sont mariées de force, ce qui les expose notamment au risque des grossesses précoces.

« Les filles, les adolescentes et les jeunes femmes doivent être reconnues comme des actrices clés des processus de prévention et de réponse aux crises et conflits »

Michelle Perrot, directrice Plaidoyer de Plan International France

Dans ce rapport, l’ONG Plan International France appelle notamment la France à mettre pleinement en œuvre les agendas onusiens « Femmes, Paix et Sécurité » et « Jeunes, Paix et Sécurité », en y intégrant les enjeux propres aux adolescentes. Elle souligne l’urgence de prioriser les droits des filles dans les réponses humanitaires, en renforçant notamment les programmes de protection contre les violences sexistes et sexuelles, en garantissant l’accès à l’éducation, à la santé sexuelle et reproductive et en favorisant l’autonomisation économique. Plan International France appelle aussi le gouvernement à rétablir le milliard d’euros d’aide humanitaire promis en 2023, contre seulement 500 millions en 2025.

Une délégation du Sud Soudan à l’Assemblée nationale

À l’occasion de la table ronde du 9 octobre, une jeune activiste et une coordinatrice de programme de Plan International au Soudan du Sud viendront témoigner de leurs réalités et de leurs engagements pour les droits des filles en temps de crises. Elles évoqueront aussi leur contribution à la prévention et à la résolution des conflits.

Pour tout complément d’information et demande d’interview, merci de contacter l’équipe presse de l’ONG Plan International France.

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