Sandelyne, 12 ans, n’aime pas être en retard à l’école, et pourtant ça lui arrivait souvent. Car avant de partir à l’école, elle devait faire plusieurs kilomètres à pied pour aller chercher de l’eau. Mais maintenant qu’un système d’alimentation en eau potable a été installé par Plan International dans son village, elle arrive toujours à l’heure.

Nous arrivions souvent en retard et fatiguées à l’école

« Avant d’aller à l’école, nous devions aller chercher de l’eau », explique-t-elle. « La source d’eau la plus proche était loin de chez moi et parfois nous devions faire plusieurs allers retours pour qu’il y ait assez d’eau à la maison pour toute la journée. »

Sandelyne partage sa corvée du matin avec son frère et sa sœur, mais aussi avec de nombreux autres enfants, notamment des filles qui, du nord-est d’Haïti, sont généralement en charge de collecter l’eau.

Certaines, comme Sandelyne, devaient parcourir jusqu’à 3 km à pied pour se rendre à la source d’eau la plus proche. 

« Nous arrivions souvent en retard et fatiguées à l’école », raconte-t-elle.

De l’eau propre à proximité

En décembre 2018, la vie de Sandelyne a changé puisqu’un système d’alimentation en eau potable a été installé au sein de sa communauté. Grâce à la collaboration de Plan International, la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement.

L’accès à une eau propre et salubre est essentiel au développement des enfants et de la communauté. Plan International sensibilise les communautés à l’importance de la qualité de l’eau et assure l’alimentation en eau de centaines de milliers de ménages chaque année.
« Le nouveau système d’eau comprend un réservoir qui permet de stocker 6 600 gallons d’eau (30 m3), ainsi qu’un dispositif de traitement de l’eau collectée », explique l’ingénieur Jameson Daniel.

Pour assurer l’entretien du système et effectuer les réparations nécessaires, un comité de gestion de l’eau composé d’habitants de la région a été mis en place.

Moins de risques pour les filles, plus assidues à l’école

Dans de nombreux pays où nous travaillons, la corvée d’eau incombe aux filles. Lorsqu’elles ne sont plus obligées de faire de longs trajets, non seulement elles gagnent du temps chaque jour, mais elles ne courent plus le risque de se blesser en empruntant des sentiers accidentés et des ravins escarpés, ou d’être attaquées par des animaux ou être agressées physiquement ou sexuellement.

C’est le cas pour Sandelyne qui n’a plus à parcourir de longues distances pour atteindre le point d’approvisionnement le plus proche.

« Je suis très heureuse, l’un des 3 points d’eau se trouve près de chez moi, je peux donc maintenant arriver à l’heure à l’école ! Et suivre les cours beaucoup plus facilement ! », se réjouit-elle.

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