Alors qu’elle a dû abandonner l’école trop tôt, Jayanti, 22 ans, gère une entreprise de fabrication de meubles en bambou. Avec le soutien de Plan International au Népal, elle a appris un métier qui lui permet d’être indépendante financièrement et même d’aider ses proches.

Jayanti Chaudhary, une jeune Népalaise de 22 ans, est fière de dire qu’elle est désormais indépendante. Quand elle se souvient du temps où sa vie se limitait aux tâches ménagères et aux travaux agricoles, elle apprécie d’autant plus sa liberté nouvelle.

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Résignée

Jayanti a grandi dans une communauté ethnique isolée, à environ 700 km à l’ouest de Katmandou. Après avoir échoué à ses examens, elle a dû renoncé à ses études et n’a plus eu d’autre choix que de travailler aux champs avec le reste de sa famille, de l’aube au crépuscule. Sans compter qu’à la nuit tombée, elle devait s’occuper de ses frères et sœurs plus jeunes et assurer des tâches ménagères, ce qui ne lui laissait aucun temps pour elle.

Ses espoirs de devenir enseignante s’étaient effondrés, elle était résignée. Jusqu’à ce qu’elle rejoigne un groupe de femmes, animé par Plan International, qui soutient les entreprises dirigées par des femmes et les aide à améliorer leurs revenus. Alors, le cours de sa vie a changé !

Prendre son envol

Jayanti s’est impliquée dans les activités du groupe et elle a suivi une formation de 2 mois dont l’objectif était d’apprendre à fabriquer des meubles et des objets de décoration en bambou.

A l’issue de la formation, Jayanti et un groupe d’autres femmes ont décidé de créer leur propre entreprise. Plan International a pris en charge les coûts de démarrage et leur entreprise est maintenant florissante. Les femmes fabriquent des étagères, des petites chaises et d’autres articles en bambou et gagnent chacune entre 70 et 120 $ par mois.

Les produits qu’elles fabriquent sont vendus sur le marché local mais sont également exportés en Inde. Récemment, Jayanti et son équipe ont participé à un salon professionnel provincial à Nepalgunj, ce qui leur a rapporté environ 1 000 $, leur plus grand succès à ce jour. En outre, Jayanti a pu élargir son réseau commercial et établir de nouvelles connexions.

Heureuse d’être libre et de pouvoir aider les autres

« Nous, les femmes, pouvons faire le même travail que les hommes. »

Grâce à ses revenus, Jayanti soutient l’éducation de sa sœur cadette et paye les fournitures scolaires, les uniformes et d’autres frais liés à son éducation. Elle prend également en charge les dépenses courantes de la famille et le traitement médical de son grand-père qui est souvent malade.

Avant de rejoindre le groupe de femmes, Jayanti pensait que seuls les hommes pouvaient travailler dans le secteur du bambou car ils étaient plus forts, mais elle a maintenant changé d’avis.

« Nous, les femmes, pouvons faire le même travail que les hommes, nous n’avons besoin que d’une opportunité. Si de telles opportunités sont offertes aux jeunes femmes, elles peuvent toutes non seulement changer leur propre vie, mais également aider les autres. »

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