Zenabou a 16 ans. Elle a fui les violences de Boko Haram au Nigéria. Aujourd’hui elle vit dans un camp de réfugié.e.s au Cameroun. Ses parents lui ont toujours interdit de faire du sport car ce n’était pas pour les filles. Mais grâce au programme de football féminin de Plan International, elle peut enfin prendre confiance en elle, s’amuser, reprendre goût à la vie après le traumatisme qu’elle a subi et croire en ses rêves !
Parce que j’étais une fille, je n’osais pas rêver de jouer au football
« Depuis des années, je n’osais pas rêver de jouer au football. Pour moi et mes amies, c’était impossible. Nous avions seulement l’habitude de nous assoir et de regarder jalousement les garçons s’amuser.
Quand une de nous était assez courageuse pour demander si elle pouvait jouer, les garçons se moquaient d’elle. Ils disaient que le football, ce n’est pas pour les filles », raconte Zenabou, 16 ans. Elle a fui le Nigéria et vit dans le camp de réfugié.e.s de Minawo au nord du Cameroun.
Comme les 60 000 autres réfugié.e.s du camp, elle a fui les violences de Boko Haram. Ici, il y a 60 % d’enfants.
Le foot, c’est bien plus qu’un simple jeu, c’est prendre confiance en soi
Ils disaient que le football, ce n’est pas pour les filles
Depuis 2005, Plan International vient en aide aux communautés déplacées et lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Ses actions comprennent notamment des activités d’information, d’éducation et de sensibilisation comme des tournois de football féminin.
Ces tournois permettent de sensibiliser à la violence faites aux femmes et les filles et de promouvoir l’indépendance des femmes dans le camp.
Pour les filles, le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est accepter et croire en leurs capacités pour se développer et réaliser leur potentiel.
Les garçons ont tous les droits
Zenabou et ses amies ne sont pas habituées à profiter d’une activité réservée aux garçons : « Nous sommes souvent exclues de certaines activités parce que nous sommes jugées comme incapables. Nous sommes harcelées par nos camarades masculins. Nous n’avons pas le droit de prendre des décisions qui affectent nos propres vies. »
Les filles du camp de Minawao font régulièrement face à des stéréotypes sexistes qui les relèguent à certains rôles dans la société.
Les parents et les frères de Zenabou partagent ces croyances, ils lui disent souvent que « les filles n’ont pas le droit de jouer. S’ils elles jouent, alors elles ne devraient jouer qu’à des jeux de « filles ». »
Les discriminations ne s’arrêtent pas à la maison. A l’école, les filles subissent aussi les violences et le harcèlement.
Les femmes réfugiées ont aussi le droit de réaliser leurs rêves
Pour sensibiliser les enfants aux violences faites aux filles, Plan International travaille avec les professeur.e.s pour organiser des sessions de formation dans plusieurs écoles de Minawao.
Des films éducatifs sont projetés pour que les enfants puissent comprendre d’une manière plus accessible et amusante et des sessions sont mises en place pour expliquer les procédures de signalement des cas d’abus et de harcèlement.
Les parents sont impliqués dans les activités de sensibilisation.
Notre objectif est de faire en sorte qu’en dépit des difficultés qu’elles ont vécues, les filles et les femmes réfugiées puissent réaliser leurs rêves.
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