L’examen par l’Assemblée nationale du très attendu projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales (LOPDSLIM) a permis de reconnaître l’importance des droits de l’enfant dans l’aide publique au développement. L’ONG Plan International France, le Groupe Enfance et Unicef France saluent la progression des droits de l’enfant dans la loi sur le développement.

Plan International France, UNICEF France et le Groupe Enfance tiennent à saluer les parlementaires qui ont défendu près d’une centaine d’amendements en faveur des enfants, lors de l’examen en commission des affaires étrangères, débouchant sur l’adoption des nombreuses mentions des enfants et des droits de l’enfant dans le texte.

L’examen en séance publique a en particulier permis ce vendredi matin de consacrer dans le nouvel article 1er que « La politique de développement solidaire et de lutte contre les inégalités mondiales a pour objectifs principaux (…) la promotion des droits humains, en particulier des droits des enfants. »

Alors qu’il reste moins de neuf ans pour atteindre les Objectifs de développement durable, mis à mal par la crise de la COVID-19, UNICEF France et le Groupe enfance demandent maintenant que l’adoption de cette loi (probablement à l’été après passage au Sénat) et l’engagement de la Représentation nationale placent véritablement les droits de l’enfant au cœur des priorités de la coopération française. Investir pour la réalisation des droits de l’enfant, en particulier dans les pays les moins avancés, est la clé d’un développement plus juste, plus durable et plus inclusif et un véritable levier pour espérer atteindre les ODD d’ici 2030.

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