Layza a 12 ans, elle est parrainée avec Plan International dans son village du Brésil. Grâce à nos actions de sensibilisation, elle a pris confiance en elle et a appris à lutter contre les violences et pour une meilleure représentation des femmes dans la société !
Ni livres, ni bibliothèque ou ordinateurs
La plus jeune de 4 enfants, Layza, vit avec ses parents et son frère âgé de 13 ans, ses 2 sœurs aînées ont déjà quitté la maison. Pour le moment, elle fréquente l’école locale qui dispense les premières années d’école primaire, mais si elle souhaite poursuivre ses études, elle devra prendre le bus pour se rendre en ville tous les jours. Cependant, elle ne pourra étudier comme la plupart des gens. Il n’y a pas de livres, pas de bibliothèques ou d’ordinateurs à utiliser.
Malgré ces difficultés, Layza apprécie son foyer et ses parents et est heureuse de vivre dans un endroit où tout le monde s’entraide.
« Si vous avez besoin de quelque chose, ma communauté collecte de l’argent et l’achète. Il n’y a pas si longtemps, nous avions besoin d’un tracteur pour traverser les rues et réparer les trous. Tout le monde a contribué et nous avons réussi. Tout le monde vit ensemble, comme une grande famille », explique-t-elle.
Le temps de jouer et d’apprendre
Maintenant, quand quelqu’un me regarde d’une manière étrange, je sais comment me protéger
Layza a découvert le travail de Plan International à l’école quand un éducateur a invité les étudiants et les étudiantes à rejoindre le projet « Cambalhotas ».
Le projet, qui est maintenant présent dans 18 communautés rurales de l’état du Maranhão, concerne plus de 400 filles et garçons âgé·e·s de 7 à 10 ans. Cette initiative utilise des jeux et des ateliers éducatifs pour aider les enfants à identifier les différentes formes de violence et de maltraitance. Ils connaissent ainsi leurs droits et apprennent à se protéger.
Le projet « Cambalhotas » encourage une meilleure communication entre les mères et les pères, en les aidant à comprendre chaque étape du développement de leurs enfants et à comprendre comment la violence, même une simple gifle, peut causer des dommages irréparables.
« Ce programme est très important pour moi. Nous avons joué, nous avons parlé d’intimidation et d’abus. Notre entraîneur a toujours dit que notre corps était notre droit, que nous devons nous protéger, ne jamais monter dans la voiture d’un étranger. Maintenant, je sais même comment identifier quand quelqu’un me regarde d’une manière étrange, je sais comment me protéger », dit Layza.
En plus de l’autoprotection, les discussions sur les droits humains et l’égalité des sexes ont aidé Layza à se sentir plus autonome et capable de lutter contre les intimidations.
« J’aime jouer au football avec mes amies, mais les garçons se moquaient toujours de nous en disant que le football n’était pas un sport pour les filles. Mais j’ai appris que nous devrions faire ce que nous voulons, qu’il n’existe pas de sport pour les filles ou de sports réservés aux garçons. Donc, mes amies et moi continuons à jouer, peu importe ce que les autres peuvent dire. Faisons-leur comprendre que nous pouvons le faire aussi », dit-elle.
Quand Layza a dit à sa famille qu’elle voulait jouer au football, ils lui ont apporté tout leur soutien. Sa mère aime aussi le football, pratique le sport et soutient que les femmes ne doivent pas baisser la tête. Elles doivent rester fortes et se battre pour leurs droits.
Layza veut devenir cheffe de sa communauté
Après avoir atteint ses 10 ans et complété les modules du projet, Layza a dû quitter le projet « Cambalhotas ».
Ce fut un jour triste pour elle, mais elle en avait suffisamment appris pour changer de vie et partager les informations qu’elle avait apprises avec ses ami·e·s, sa famille et toute la communauté.
Cependant, son lien avec Plan International n’était pas terminé. Au cours des mois suivants, Layza a été invitée à participer à l’action #MeninasOcupam (#LesFillesLeaders), une initiative gouvernementale qui place les filles dans des positions de leadership. Layza a occupé le bureau du gouverneur, ce qui lui a permis d’observer le fonctionnement de la politique dans son pays et de voir à quel point il est important que davantage de femmes accèdent à ces postes de direction.
Tout ceci est possible grâce au parrainage
« Davantage de femmes ont besoin de conquérir des positions dans ces espaces, de nous représenter et de montrer à tout le monde que nous avons la force et le courage de réaliser tout ce que nous voulons », explique Layza. Notre travail avec des filles comme Layza est rendu possible grâce à nos parrains et marraines dont les contributions nous aident à investir dans des activités éducatives et culturelles pour les enfants qu’ils soutiennent. Les parrains et marraines de Layza sont un couple portugais qui vit en Australie avec leurs 2 enfants. En plus de leur aide financière, qui rend nos projets possibles, ils lui envoient aussi des lettres.
« Ce sont des gens très gentils et très sympathiques. Ils prennent soin de moi, même s’ils sont loin. Ils me demandent si j’étudie. C’est très agréable de recevoir de l’attention de leur part, cela me motive à continuer. J’aimerais les rencontrer, un jour », dit-t-elle.
Layza est optimiste pour son avenir. Elle veut aller à l’université pour trouver un emploi et aider les autres.
« Plan International a changé ma vie. Avant cela, je n’écoutais rien à l’école. Maintenant, j’ai amélioré mes notes, je rends mes professeurs fiers lorsque je présente un devoir et j’ai beaucoup de projets. Je me considère comme une fille très forte et maintenant je peux voir la force que j’ai en moi. Je dois juste continuer à avancer pour obtenir ce que je veux. »
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Il y a 2 heures
❌Les idées reçues et les mythes sur les règles sont courants et conduisent à la stigmatisation des personnes menstruées. ➡️L’ONG @PlanFrance lutte pour briser les tabous et les barrières en matière de santé menstruelle. Maintenant, c’est elles qui fixent les règles !🩸 https://t.co/VPXBnC95xN
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💬 « Les médias sont des alliés à soutenir dans le combat pour l’égalité de genre » , @AnissaSaudemont directrice des programmes @Sparknews 🙌 L’ONG @PlanFrance remercie les journalistes impliqué•es à visibiliser la question des droits des filles & des femmes dans le monde ! https://t.co/64HG92qVbV
Il y a 2 jours
💬 »Rater 7 jours de cours par mois a eu des conséquences sur mon éducation. Quand je revenais en classe, je n’arrivais pas à rattraper mon retard. » Hamda, étudiante somalienne de 15 ans, nous parle des difficultés qu’elle rencontrait à l’école pour gérer ses règles.🩸 https://t.co/QV0lx5Gr3E
Il y a 2 jours