Publié le 10 juin 2025
En France et partout dans le monde, les droits des filles continuent d’être bafoués : déscolarisation, mariages forcés, violences sexistes et sexuelles, excisions, grossesses précoces, exploitations, travail infantile, etc. Les filles subissent de plein fouet les inégalités et les violences, ce qui entrave leurs droits, leur émancipation et a des conséquences graves sur leur vie et leur avenir. Lorsque les droits des filles ne sont pas respectés, les filles se trouvent privées de liberté, d’autonomie et dépendantes économiquement : elles ne peuvent pas apprendre, grandir dans de bonnes conditions et subvenir une fois adultes à leurs besoins.

Les facteurs expliquant les inégalités auxquelles les filles restent confrontées
- La pauvreté : une situation économique précaire peut inciter les parents à recourir à des pratiques néfastes pour leurs enfants, et en particulier les filles, pour répondre aux besoins de la famille (mariages forcés et précoces, travail infantile, déscolarisation, etc.).
- Les inégalités et normes socio-culturelles liées à leur genre : les filles continuent d’être privées d’éducation parce qu’elles naissent filles. Sans éducation, ces femmes de demain auront de plus grandes difficultés à s’émanciper et à être autonomes financièrement.
- La méconnaissance de leurs droits : les difficultés d’accès à l’éducation pour les filles entraînent une mauvaise connaissance de leurs droits qui les empêche de les faire respecter. D’autant que leur entourage aussi manque de connaissance sur leurs droits.
- L’absence de certificat de naissance : l’absence d’identité officielle qui touche davantage les filles du fait des stéréotypes de genre, les empêche de prouver leur minorité, et met à mal leur droit d’être protégées, d’aller à l’école, d’obtenir des diplômes ou de recevoir des soins médicaux.
Les filles en situation de crise
Doublement discriminées en raison de leurs âges et de leur genre, les filles sont les premières à voir leurs droits mis à mal en situation d’urgence. La multiplication des crises – la pandémie de COVID-19, la crise alimentaire, les conflits, le changement climatique – aggrave les violences faites aux filles.
Déscolarisées, sans protection et livrées à elles-mêmes, les filles courent un risque accru de violences sexistes et sexuelles, de mariages d’enfants et de grossesses précoces. Dans les zones de conflits, 90 % des adolescentes risquent de ne plus aller à l’école. Pourtant, l’école constitue un rempart contre les violences : en dehors de cet environnement protecteur où les filles peuvent apprendre leurs droits, le risque de mariage d’enfants et de violences sexistes et sexuelles augmente.
L’égalité de genre se fera avec tous et toutes
Depuis 1993, Plan International France agit pour les droits des enfants, en particulier ceux des filles, auprès et avec les communautés, pour un meilleur respect de leurs droits. La protection des filles a toujours été présente dans toutes les actions de l’ONG que ce soit dans les programmes de développement, notamment au travers du parrainage, dans les réponses aux crises humanitaires ou dans nos actions de plaidoyer. En 2025, Plan International France place la cause des droits des filles au cœur de ses actions, car les filles restent les plus vulnérables et les premières victimes de discriminations et de violences.
Plan International travaille avec les filles et les garçons et un ensemble d’acteurs qui ont un rôle à jouer : familles, communautés, autorités et associations locales. Cela permet de favoriser un impact durable auprès des communautés où nous intervenons.
La lutte pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes débute dès le plus jeune âge pour éviter la reproduction des stéréotypes et des discriminations. Dans ce combat, les garçons et les hommes ont un rôle à jouer pour lutter contre les inégalités que subissent les filles et les femmes. Atteindre l’égalité de genre passe par l’évolution des mentalités, des normes sociales de genre et la fin des pratiques discriminatoires : ceci implique que les garçons et les hommes soient conscients de leurs privilèges. L’éducation joue un rôle fondamental : un garçon qui apprend à respecter les droits des filles sera un homme qui respectera les droits des femmes. Il s’agit également de sensibiliser les communautés, familles, associations et le personnel éducatif local aux droits des filles et à l’égalité entre les filles et les garçons.
Faites un don pour les droits des filles !
Pour continuer ce combat, et face aux nombreux défis qui nous attendent, votre soutien fait toute la différence. C’est grâce à vos dons que nous pourrons créer un monde où toutes les filles connaissent et exercent leurs droits, font entendre leur voix et vivent leur vie comme elles le souhaitent. Ensemble, continuons de nous mobiliser, pour que les filles d’aujourd’hui puissent devenir des femmes libres demain !