Santé des filles
et des femmes

Contexte

L’accès aux soins et à la santé fait partie des droits dont des millions de filles et de femmes sont privées dans le monde, notamment en ce qui concerne leur santé sexuelle et reproductive. Cette privation de leurs droits les expose à des risques de précarité menstruelle, d’infections sexuellement transmissibles, d’avortements clandestins et de grossesses précoces non désirées et/ou à risque.

830 femmes décèdent chaque jour de causes évitables liées à la grossesse ou à l’accouchement et 99 % de ces décès surviennent dans un pays en développement.

Les services de droits et de santé sexuelle et reproductive (DSSR) comprennent l’accès à la santé menstruelle, aux moyens de contraception, à l’avortement dans des conditions sécurisées, aux traitements de maladies sexuellement transmissibles comme le VIH, au planning familial et aux soins de santé obstétricale. Ces services sont essentiels pour la santé, le bien-être et l’éducation des adolescent·es.

Des discriminations sexistes : premier obstacle des femmes pour accéder à la santé

Les filles et femmes subissent des discriminations liées à leur genre qui affectent leurs droits à se faire soigner, leur connaissance de leur corps et les moyens financiers dédiés à leur santé.

Dans 57 pays, seules 55 % des adolescentes et des femmes sont à même de prendre leurs propres décisions en matière d’autonomie et d’intégrité corporelles (contraception, rapports sexuels, accès aux services de santé et droits sexuels et reproductifs).

Nations unies

Des obstacles structurels culturels et politiques

Les mauvaises infrastructures et les moyens de transports réduits rendent difficiles et dangereux l’accès aux services de santé pour les filles et les femmes. Elles sont ainsi incitées à consulter des guérisseurs de villages, ce qui représente un risque potentiel de complications, voire de décès.

Les tabous et les traditions entraînent une méfiance vis-à-vis de la médecine moderne et représentent un frein dans l’accès aux soins pour les femmes.

Par ailleurs, l’appartenance d’une femme à une minorité ethnique, un statut de veuve, de divorcée, une appartenance religieuse minoritaire ou encore une orientation sexuelle non autorisée sont à l’origine de discriminations, voire d’une interdiction d’accès aux soins.

L’égalité de genre est rarement au programme des politiques publiques qui ne proposent pas la mise en place de services de santé tenant compte des besoins spécifiques aux filles et aux femmes.

Les actions de Plan International

Plan International travaille activement afin de faciliter l’accès aux soins pour les filles et les femmes grâce à  différentes actions :

  • la construction de centres de santé
  • la mise à disposition de matériel médical
  • le développement des services de santé sexuelle et reproductive et la prise en charge médicale et psychologique des malades
  • la sensibilisation des communautés à la nécessité de soigner les femmes autant que les hommes

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