Emmanuelle et sa mère Danielle sont réfugiées au Cameroun. Comme des centaines de nouveau-nés réfugiés dans le pays, Emmanuelle n’a pas été enregistrée à la naissance, sans droits légaux elle ne pouvait pas accéder à la santé ou à l’éducation. Grâce au programme d’enregistrement des naissances de Plan International, sa situation a changée.
Emmanuelle vient de fêter ses dix mois. Elle est la plus jeune bénéficiaire du programme de Plan International au Cameroun à Yaoundé.
Danielle arrive au service pour recevoir le certificat de naissance de sa fille. Emmanuelle est née en mars 2016. Il y a trois ans, ses parents ont fui la guerre civile qui ravage la République centrafricaine pour s’installer au Cameroun.
Deux semaines après sa naissance, Emmanuelle est enregistrée grâce au programme social urbain implanté par Plan International et ses partenaires. Ce programme s’assure que les enfants réfugiés résidant dans les villes de Yaoundé et de Douala puissent accéder à leurs droits par l’enregistrement dans les régions où ils résident.
En effet, des centaines de nouveau-nés réfugiés au Cameroun ne sont pas enregistrés : ils n’ont pas de droits légaux pour accéder aux services de base comme l’éducation ou les services de santé. Heureusement Emmanuelle échappe à ce désastre.
Des centaines d’enfants naissent et grandissent sans avoir de certificat de naissance
Mr Antoine-Marie est le manager du programme social pour les réfugiés au Cameroun, il explique : « La majorité de la population des réfugiés ne parviennent pas à s’enregistrer. Des centaines d’enfants naissent et grandissent sans avoir de certificat de naissance. La situation est d’autant plus aggravante pour les filles, parce que beaucoup de parents pensent qu’investir pour leurs filles est une perte de temps, puisqu’elles n’auront pas besoin d’aller à l’école mais devront se marier. »
Parmi la population de réfugiés enregistrés avec le programme social de Plan International : 10 enfants sur 100 n’ont pas de certificat de naissance et 70 % sont des filles. Depuis le début du programme en décembre 2015, tous les nouveau-nés, sans exception, reçoivent leur certificat de naissance.
En travaillant en collaboration avec les parents, les centres de santé et les officiers d’état civil, Plan International a facilité l’émission de 198 certificats de naissance aux nouveau-nés, parmi lesquels 110 sont des filles et 88 sont des garçons. Plan International a également fourni une formation aux réfugiés sur l’importance de l’enregistrement et du certificat de naissance.
« Les femmes et les jeunes filles en âge d’avoir des enfants, et les femmes enceintes sont les principales cibles de l’équipe de sensibilisation » explique Danielle. « Ils viennent pendant la visite de consultation prénatale et ont une discussion avec les patientes. Après la naissance de ma fille, j’ai donné un document d’enregistrement de naissance. Deux semaines plus tard, j’ai eu un appel de Plan International m’informant de venir récupérer son certificat de naissance » conclut-elle avec un sourire.
Plan International s’assure aussi que les parents, particulièrement les mères, comprennent la procédure pour enregistrer leurs enfants d’elles-mêmes. En fournissant les instructions par étape, les parents sont encouragés à enregistrer leurs enfants dans le délai légal de six mois.
Avoir un certificat de naissance est un droit fondamental pour chacun, grâce au programme d’enregistrement, Emmanuelle et des centaines d’autres enfants vont aller à l’école au moment venu et ainsi construire leur futur.
En parrainant un enfant, vous augmentez ses chances d’obtenir un certificat de naissance pour accéder à tous ses droits et vous soutenez nos actions sur le terrain.
Actualités
Prévention des mariages d’enfants au Cameroun
Jouer au foot sauve la vie des filles réfugiées !
Cameroun : quand la menuiserie sauve des familles réfugiées
Mon rôle est d’aider les enfants à avoir confiance en eux
Je me marierai quand je le déciderai
Suivez-nous
Sur twitter
❌Si 1 femme sur 10 dans le monde est confrontée à la précarité menstruelle, elle est parfois obligée de faire des choix injustes car elle a ses règles. La précarité menstruelle n’est pas un « problème de femmes », c’est un sujet de santé publique qui doit être pris en charge !👊 https://t.co/mF13dbo0gV
Il y a 5 heures
❌Dans le monde, 1 femme sur 10 est confrontée à la précarité menstruelle. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Cette injustice fondamentale renforce les inégalités et les discriminations envers les filles et constitue une entrave à leurs droits. Découvrez pourquoi ! ⬇️ https://t.co/sDKOHMxTXd
Il y a 19 heures
📆Aujourd’hui c’est la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle ! ✊Les règles sont un phénomène biologique et naturel. Pourtant, la précarité menstruelle et les tabous autour des règles freinent l’émancipation des filles. Maintenant, c’est elles qui fixent les règles ! 🩸 https://t.co/WVjLzxsap1
Il y a 1 jour
#VendrediLecture | 🎤 »Music Queens, une histoire du #girlpower et de la pop en chansons ! » de @RebeccaManzoni, @lilipleeet, Emilie Valentin. 📚Ce livre coloré revient sur 10 chanteuses qui ont bouleversé la pop et révolutionné le regard sur les femmes. ➡️https://t.co/P7Il5rBnAQ https://t.co/OH3yz8rNrh
Il y a 2 jours