Ce ne sont pas les obstacles matériels qui vont arrêter Keysi ! Elle veut monter une petite entreprise de confection pour gagner de l’argent, pour aller à l’université, pour devenir ingénieure et aussi pour mettre fin aux inondations dans sa communauté.

Keysi est parrainée depuis plus de 10 ans avec Plan International. Grâce à l’aide de l’ONG, elle a développé des compétences et a pris confiance en elle.

Keysi, 17 ans, est parrainée par Plan International depuis l’âge de 5 ans

Tout au long de ces 12 dernières années, Keysi a échangé très régulièrement des courriers avec sa marraine, ce qu’elles faisaient l’une et l’autre avec beaucoup d’enthousiasme.

Keysi habite avec ses parents, sa sœur aînée et sa nièce dans la région de Marcovia au Honduras. La plupart des habitant·e·s y vivent de la pêche, mais les villages sont souvent inondés à cause des raz-de-marée qui s’abattent sur la côte pendant la saison des ouragans.

« J’ai plein de beaux souvenirs d’enfance. J’aimais courir sur la plage, aller à l’école, confectionner des vêtements pour mes poupées et faire partie de la famille de l’ONG Plan International », raconte-t-elle.

Une année, la mer a pénétré si loin dans la région où vit Keysi, que sa maison et celle de ses voisins ont été endommagées : « Lorsque cela s’est produit, j’ai eu très peur pour ma famille. Personne n’a été blessé mais nous avons perdu les animaux qui assuraient le revenu de notre famille et subi des dégâts matériels. »

Malgré le manque de ressources financières, les parents de Keysi se sont arrangés pour qu’elle puisse aller à l’école jusqu’à la neuvième année. Mais à l’âge de 15 ans, elle a décidé d’abandonner ses études pour subvenir aux besoins de sa famille et a trouvé un emploi de domestique.

Continuer à se former pour ne pas renoncer à ses rêves

Ne souhaitant pas renoncer à ses projets d’avenir, Keysi a parallèlement rejoint un programme d’autonomisation sociale et financière mené par Plan International dans le but d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles. 

« Au cours de la formation, j’ai pris conscience de l’inégalité des chances entre les hommes et les femmes. J’ai maintenant intégré que nous avons le même statut social et que nos actions et nos compétences doivent être également évaluées », explique Keysi.

Pendant ses loisirs, Keysi a toujours aimé confectionner des vêtements, d’où sa décision d’apprendre à coudre. Elle espère créer sa propre entreprise de couture. « Forte de l’expérience que j’ai acquise dans le cadre de ce projet, je suis prête à lancer une entreprise de confection sur mesure que j’appellerai « Yaquelin Tailoring » », annonce-t-elle. 

Toujours de nouveaux projets

Je rêve de devenir ingénieure

« Mais je voudrais continuer à étudier. J’aime étudier, j’ai toujours obtenu de bonnes notes, mais à cause du manque d’argent, j’ai dû arrêter mes études », se désole Keysi.

« J’espère gagner suffisamment d’argent avec mon entreprise pour pouvoir entrer à l’université. Je rêve de devenir ingénieure un jour », précise la jeune fille qui espère, avec ce métier, pouvoir acquérir les compétences dont elle a besoin pour mettre fin aux inondations qui ravagent sa communauté.

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