Jeannfrer, 6 ans, a fui le Venezuela avec sa grand-mère Yily après la mort de son père dans une bagarre. Ils ont passé les derniers 6 mois à voyager à pied ou à l’arrière de camions. Arrivés épuisés au Pérou, ils ont fait la rencontre des équipes de Plan International.
L’ONG accueille les enfants vénézuéliens dans des espaces sécurisés pour qu’ils reprennent goût à la vie après le traumatisme.
Depuis 2014, le Vénézuela est en proie à une crise sans précédent : violences, inflation fulgurante, manque de nourriture, de médicaments et de personnel médical, et pauvreté sont autant de problèmes qui poussent les habitant·e·s à l’exil.
Un voyage éprouvant et dangereux
« La nuit, nous restions dans les petites villes. Nous reprenions la route au petit matin. Nous marchions sur de longues distances à pied jusqu’à ce que quelqu’un en voiture s’arrête et nous avance un peu. Nous avons été aidés par beaucoup de personnes. C’est comme cela que nous sommes arrivés ici », explique Yily.
Yily a décidé de quitter le Venezuela après que son fils, le père de Jeannfrer, ait été tué pendant une bagarre dans leur quartier de Caracas.
« Mon fils m’aidait beaucoup, après sa mort, il ne me restait plus personne », confie-t-elle.
Yily a décidé d’amener Jeannfrer en Colombie pour qu’ils se construisent une nouvelle vie.
« Je suis allée à Barranquilla (au nord de la Colombie) mais je n’ai pas trouvé de travail. Mes neveux m’ont dit d’aller au Pérou car il y a plus d’emplois », raconte Yily.
« Sur la route pour le Pérou, j’ai eu peur pour la vie de mon petit-fils. Nous étions à l’arrière d’un camion rempli de fils barbelés, des garçons ont sauté dans le véhicule pour les voler et les fils se sont détachés. J’ai pensé que nous allions être tués. »
Trouver un peu de répit grâce à Plan International
Jeannfrer et Yily sont arrivé finalement au Pérou deux semaines après avoir quitté la Colombie. Tous deux sont épuisés et souffrent de problèmes de peaux à cause des longues marches, de mauvaises conditions d’hygiène et des intempéries.
C’est à ce moment-là que Jeannfrer a pu rejoindre un espace pour enfants de notre ONG.
Entre la Colombie et le Pérou et aussi en Equateur, Plan International accueille les enfants migrants dans des espaces sécurisés afin qu’ils puissent jouer et recevoir un soutien psychologique après toutes ces épreuves.
Les enfants restent quelques heures ou quelques jours dans l’Espace pour enfants. Le temps pour les adultes qui les accompagnent de compléter le processus d’immigration.
Jeannfrer peut ainsi retrouver sa vie normale d’enfant pendant que Yily attends les documents nécessaires pour poursuivre leur voyage.
Elle prévoit de se rendre à Lima, la capitale du Pérou, où son cousin et ses neveux les attendent. Bien qu’ils ne savent pas où ils habiteront, ils sont optimistes quant à leur avenir.
Jeannfrer attend avec impatience sa nouvelle destination, car il ne lui reste plus que de l’espoir. « Je suis impatient de voir de jolies choses, des animaux, des magasins de fruits, d’avoir de nouveaux amis et d’aller à la plage », dit-il avec enthousiasme.
L’histoire de Jeannfrer et de sa grand-mère est une parmi celle des 3 millions de vénézuéliens et vénézuéliennes qui ont fui leur pays ces dernières années. La plupart d’entre eux vivent en Amérique du Sud et dans les Caraïbes, environ un demi-million sont au Pérou.
En plus des Espaces pour enfants, l’ONG Plan International distribue aux populations immigrées de la nourriture, des tentes, des couvertures ou des produits d’hygiène pour couvrir leurs besoins les plus urgents.
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RT @Plan_tanzania: 1/4 Today, we marked a momentous milestone, closing our @AFD_France funded project on Eliminating the Worst Forms of Chi…
Il y a 3 heures
❌Les idées reçues et les mythes sur les règles sont courants et conduisent à la stigmatisation des personnes menstruées. ➡️L’ONG @PlanFrance lutte pour briser les tabous et les barrières en matière de santé menstruelle. Maintenant, c’est elles qui fixent les règles !🩸 https://t.co/VPXBnC95xN
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💬 « Les médias sont des alliés à soutenir dans le combat pour l’égalité de genre » , @AnissaSaudemont directrice des programmes @Sparknews 🙌 L’ONG @PlanFrance remercie les journalistes impliqué•es à visibiliser la question des droits des filles & des femmes dans le monde ! https://t.co/64HG92qVbV
Il y a 2 jours
💬 »Rater 7 jours de cours par mois a eu des conséquences sur mon éducation. Quand je revenais en classe, je n’arrivais pas à rattraper mon retard. » Hamda, étudiante somalienne de 15 ans, nous parle des difficultés qu’elle rencontrait à l’école pour gérer ses règles.🩸 https://t.co/QV0lx5Gr3E
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