Depuis l’épidémie de coronavirus au Malawi, avoir ses règles est devenu de plus en plus difficile pour Phoebe, 17 ans. Même si elle utilise des serviettes réutilisables pour économiser de l’argent, il n’est pas facile de les laver sans savon.
« Le savon s’est raréfié dans les magasins de notre communauté. En raison des restrictions, les propriétaires de magasins sont à court de produits et n’ont pas pu se réapprovisionner. Cela m’a affecté car j’ai besoin de savon pour laver mes serviettes pendant mes règles. »
Phoebe et ses amies sont également préoccupées par le manque d’accès à l’eau potable. Elles savent qu’elles doivent se laver les mains régulièrement mais il n’y a pas d’eau courante dans le village, les filles doivent donc faire une longue marche chaque jour pour aller chercher de l’eau.
« Mon village n’a qu’un seul forage, qui est situé loin de chez moi. J’ai l’habitude d’aller chercher de l’eau à la rivière, ce qui est un défi car avec des mouvements limités à cause de la situation sanitaire, comment faire pour se laver les mains et les serviettes ? »
Phoebe n’est pas la seule à s’inquiéter. Caroline, 16 ans, craint que les filles ne finissent par se marier ou par avoir des grossesses non désirées, car certaines d’entre elles sont approchées par des hommes plus âgés et financièrement stables en échange de l’argent nécessaire à l’achat de serviettes hygiéniques.
« En restant à la maison, nous n’avons pas grand-chose à faire, à part les tâches ménagères. Plusieurs amies sont tombées enceintes entre février et mai. Lorsque nous sommes à l’école, nous devons nous concentrer sur nos études, mais la fermeture de l’école nous laisse sans rien à faire. Je pense que d’autres filles vont tomber enceintes pendant cette période », s’inquiète Caroline.
Pour répondre aux besoins des filles en matière d’hygiène menstruelle, Plan International leur fournit des kits de dignité contenant des articles de santé et de première nécessité. Jusqu’à présent, plus de 3 800 filles de la région Sud ont reçu du savon, des seaux et des serviettes hygiéniques.
Lorsqu’on lui demande ce que les filles souhaitent en situation de COVID-19, Phoebe nous répond : « Je demande instamment au gouvernement et aux ONG de soutenir les petites entreprises, afin qu’elles disposent en permanence de produits essentiels comme le savon, pour que nos besoins menstruels soient satisfaits. »
Aucune fille ne doit être privée d’école à cause de ses règles. Ensemble, brisons les tabous autour des règles !
#MardiConseil « En Éthiopie dans les zones touchées par la sécheresse, il y a une📈de 119% des mariages d’enfants » alerte @ViolaineGagnet @PlanFrance 🔎le décryptage @ARTEInfo sur les causes & impacts de la crise alimentaire sur les enfants & les filles ⤵️https://t.co/OLnXLFViq4 https://t.co/rPgiwEfoas
Il y a 12 heures
#VendrediLecture 🔎Lire dans la série « Ces Africaines qui ont fait l’histoire » @LeMonde_Afrique le portrait de Funmilayo Ransome-Kuti par @LizaFbb Militante féministe & anticoloniale, la mère de Fela Kuti s’est dressée contre les injustices au Nigeria ➡️https://t.co/7bewk4neU7 https://t.co/yxaIasNJYa
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📢Plan International alerte : la crise alimentaire mondiale, aggravée par la guerre en #Ukraine, entraîne une hausse inquiétante des mariages d’enfant. Déscolarisation, violences, grossesses précoces…les filles sont les plus à risque! Pour en savoir +⤵️ https://t.co/ZOH9cVTPWG https://t.co/bE9Sqp0nh8
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RT @ConvergencesORG: [Session Forum Mondial #3Zéro 2022] Participez à notre table-ronde sur la jeunesse et la #SolidaritéInternationale !…
Il y a 5 jours