Karim Albrem est un jeune réfugié syrien de 21 ans engagé aux côtés de l’ONG Plan International en Allemagne. Il a fui Alep en 2015. Après avoir vécu dans un centre d’accueil allemand pendant plus d’un an, sa demande d’asile a été acceptée. Aujourd’hui, Karim Albrem étudie l’allemand et aide les autres réfugiés aux côtés de Plan International. Le mardi 31 janvier, il sera à Paris, invité par notre ONG, pour témoigner de son engagement.
Mobilisé aux côtés de Plan International en Allemagne depuis le printemps 2016, Karim, jeune réfugié syrien de 21 ans, est devenu un des porte-paroles des jeunes réfugiés en Allemagne. Il alerte les politiques et la société sur les défis auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes réfugiés. Il milite pour que les états mettent en place des solutions concrètes afin qu’ils soient en sécurité. Il appelle également les décideurs à prendre davantage en compte la voix des jeunes dans les décisions qui les concernent.
« J’ai rencontré des organisations qui s’occupent de la gestion des centres d’accueil des réfugiés ; elles ne donnent pas souvent l’occasion aux jeunes réfugiés de développer leurs compétences et d’améliorer leur situation. Elles n’interpellent pas assez les politiques sur des solutions durables. Plan International est la seule ONG qui m’a permis de faire entendre ma voix à un niveau national et international. Il existait des problèmes de gestion dans le camp où j’ai vécu lorsque je suis arrivé de Syrie en Allemagne. Ensemble avec Plan International, nous avons trouvé des solutions concrètes pour veiller sur les enfants et les jeunes, leur offrir des activités pour les occuper. Les actions menées par cette organisation nous permettent de reprendre confiance en nous et en notre capacité à faire changer les choses.
« Je me bats pour le respect des droits humains. Je souhaite que les enfants et les jeunes réfugiés puissent étudier, être soignés et qu’ils se sentent en sécurité. »
Je me bats pour le respect des Droits Humains. Je souhaite que les enfants et les jeunes réfugiés puissent étudier, être soignés et qu’ils se sentent en sécurité lorsqu’ils obtiennent ou attendent le droit d’asile. Je souhaite aussi œuvrer pour que les pays qui nous accueillent aient une vision plus positive des réfugiés.
Quand les jeunes soutiennent des ONG, ils prennent la décision de se mobiliser pour un monde plus juste. Mais, d’après moi, ce n’est pas assez s’impliquer, car il n’y a pas de lien direct entre les jeunes et les gouvernements. Pourquoi laisser un intermédiaire entre eux ? Nous, les jeunes, nous devons influencer directement les décisions politiques et nous devons être consultés sur les décisions qui nous concernent.
Je pense que la jeunesse essaie de s’impliquer davantage. Dans mon cas, je tente de créer un lien avec les décideurs politiques mais ce n’est pas faisable sans le soutien d’une ONG. Peut-être que les ONG et les gouvernements donnent peu la parole aux jeunes ? Pourtant les jeunes réfugiés veulent s’exprimer ! Mais il leur est difficile de se faire entendre. Souvent, les décideurs politiques ont de bonnes intentions. Mais ils ne demandent pas à la population touchée ce dont elle a besoin. Ils ne connaissent pas les défis auxquels nous avons été confrontés en quittant notre pays et en quand nous sommes arrivés dans un nouveau pays.
Il est vraiment important que nous, les jeunes, nous soyons à l’avenir plus impliqués et que nous travaillions ensemble pour surmonter les défis qui concernent la jeunesse. Nous pouvons avoir un rôle très positif : nous pouvons aider notre communauté. Dans la situation actuelle, ce n’est pas seulement aux gouvernements d’aider les populations, mais aussi aux réfugiés eux-mêmes d’intervenir. Par exemple, les réfugiés vivant en Allemagne peuvent aider les autres réfugiés à s’intégrer et à se construire une nouvelle vie en Allemagne. Oui, nous demandons de l’aide mais nous pouvons aussi agir ! Nous ne voulons pas simplement attendre, nous voulons aussi aider. En s’entre-aidant les uns les autres, nous pouvons faire bouger les choses beaucoup plus vite ! »
#MardiConseil « En Éthiopie dans les zones touchées par la sécheresse, il y a une📈de 119% des mariages d’enfants » alerte @ViolaineGagnet @PlanFrance 🔎le décryptage @ARTEInfo sur les causes & impacts de la crise alimentaire sur les enfants & les filles ⤵️https://t.co/OLnXLFViq4 https://t.co/rPgiwEfoas
Il y a 11 minutes
#VendrediLecture 🔎Lire dans la série « Ces Africaines qui ont fait l’histoire » @LeMonde_Afrique le portrait de Funmilayo Ransome-Kuti par @LizaFbb Militante féministe & anticoloniale, la mère de Fela Kuti s’est dressée contre les injustices au Nigeria ➡️https://t.co/7bewk4neU7 https://t.co/yxaIasNJYa
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📢Plan International alerte : la crise alimentaire mondiale, aggravée par la guerre en #Ukraine, entraîne une hausse inquiétante des mariages d’enfant. Déscolarisation, violences, grossesses précoces…les filles sont les plus à risque! Pour en savoir +⤵️ https://t.co/ZOH9cVTPWG https://t.co/bE9Sqp0nh8
Il y a 4 jours
RT @ConvergencesORG: [Session Forum Mondial #3Zéro 2022] Participez à notre table-ronde sur la jeunesse et la #SolidaritéInternationale !…
Il y a 5 jours