Au Guatemala, les filles sont confrontées à de nombreux défis. La pauvreté, l’inégalité de genre, la stigmatisation culturelle et les normes sociales discriminatoires sont autant de facteurs qui peuvent alimenter les inégalités pour les femmes et les filles. La précarité menstruelle est également un défi auquel elles sont confrontées.

Jeune fille souriante à longs cheveux bruns

Nesly, 15 ans, avait 12 ans lorsqu’elle a eu ses premières règles. « J’ai eu peur parce que c’était la première fois que je voyais du sang comme ça. Je ne savais pas quoi faire, mais j’étais à la maison et j’en ai parlé à ma mère qui m’a donné quelques conseils.”

Parler des règles sans honte

Il est essentiel de pouvoir parler ouvertement des menstruations afin d’éliminer la stigmatisation associée à ce sujet.

Lorsque les filles peuvent parler de leurs règles, elles peuvent créer des espaces sûrs où elles se sentiront libres et confiantes dans leur propre corps, sans peur, sans culpabilité et sans honte.

Plan International s’efforce de faire en sorte que toutes les filles du Guatemala puissent gérer leurs menstruations de manière sûre et confortable. Cela requière d’adopter une approche globale et de répondre à leurs besoins immédiats en fournitures et en installation. Il faut aussi veiller à ce qu’elles aient les connaissances et les compétences nécessaires pour comprendre ce que sont les menstruations et les options qui s’offrent à elles pour les gérer.

Améliorer l’assiduité scolaire des filles

« Plan International m’a beaucoup appris sur la santé menstruelle, par exemple sur la nécessité de changer de protection toutes les 1 à 2 heures. J’ai également été  informée de mes droits sexuels et des violences faites aux femmes et aux filles. Je partage maintenant ces informations essentielles avec mes amies », explique Nesly.

En améliorant la santé menstruelle et en luttant contre la honte des règles, nous pouvons améliorer l’assiduité et les résultats scolaires des filles, briser les tabous et les idées fausses qui entourent les menstruations, renforcer l’estime de soi des filles et leur permettre de participer pleinement à tous les aspects de la société.

Informer les filles de leurs droits pour éviter les mariages d’enfant

La mère de Nesly, Ingrid, 32 ans, ne sait que trop bien comment la société discrimine souvent les filles. À 17 ans, elle a donné naissance à Nesly alors qu’elle était en union libre. « Certains parents dénient à leurs filles le droit d’étudier et donnent la priorité à leurs garçons. Moi, je soutiens mes filles. Au Guatemala, la pauvreté est extrême et je ne voudrais pas qu’elles fassent les mêmes erreurs que moi.

Au Guatemala, une fille sur quatre (29 %) est mariée ou engagée dans une union informelle avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans. Nesly explique : « Beaucoup d’entre elles se marient très jeunes, à 12, 13, 14 ou 15 ans. Elles n’ont même pas terminé leurs études et nombre d’entre elles abandonnent l’école. »

Maintenant qu’elle connaît mieux ses droits, Nesly a l’intention de continuer sa scolarité, d’éviter de se marier et de contribuer à la lutte contre les inégalités de genre auxquelles sont confrontées de nombreuses femmes et filles dans son pays. « Il y a beaucoup de violence contre les femmes ici, alors mon rêve est de travailler comme assistante sociale.”

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