Run for girls : le parcours des droits des filles
À chaque kilomètre de votre course, plongez dans l’histoire et les combats pour les droits des filles à travers le monde. Découvrez leurs luttes, les avancées, des chiffres marquants et les actions de Plan International. Courez, apprenez, engagez-vous… et faites de chaque pas une victoire pour l’égalité ! Bonne course !
1km : bravo, l’échauffement est fait, tu es bien parti·e !
Voie Malala pour le droit à une éducation scolaire inclusive et de qualité
Dans le monde, 118,5 millions de filles ne sont pas scolarisées. L’éducation est un levier qui permet aux filles de grandir, d’étre autonomes et de décider pour leur vie et leurs corps. À travers ses programmes, l’ONG Plan International France soutient la scolarisation des filles, dans des contextes de développement et de crises humanitaires.
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À Nagekeo, en Indonésie, Plan International met en avant ses projets pour renforcer l’éducation des enfants et améliorer l’accès à l’eau potable. Les initiatives soulignent l’importance d’un environnement sûr et favorable à l’apprentissage, tout en répondant aux défis quotidiens des communautés.
2km : le rythme est lancé, continue comme ça !
Allée du 19 décembre 2011 : reconnaissance de la Journée internationale des droits des filles par l’ONU
Suite au travail de plaidoyer de Plan International, le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 11 octobre Journée internationale des droits des filles : pour le droit à une vie sûre, en bonne santé et à une éducation, pour leur participation à résoudre les crises du changement climatique et les enjeux du développement économique, etc.
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Au cours de la 56ᵉ session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, trois militantes de She Leads, Felicity, Korotoumou et Bernice, ont participé à plusieurs sessions, faisant entendre la voix des filles et des jeunes femmes dans les discussions.
©Enzo Tabet Cruz
3km : tu prends ton envol, reste concentré·e !
1 fille sur 5 donne naissance à son premier enfant avant l’âge de 18 ans
Ce phénomène s’explique par la situation sociale et économique, le manque d’information et d’éducation sexuelle, les violences et agressions sexuelles ou encore le manque d’accès à la contraception. La maternité avant l’âge adulte est la deuxième cause de mortalité chez les adolescentes de 15 à 19 ans.
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À 17 ans, Sefora a dû abandonner l’école après son mariage et la naissance de sa fille. Aujourd’hui, grâce aux formations de Plan International, elle reprend confiance et veut offrir à sa fille un avenir meilleur, fait d’éducation et d’opportunités.
©Izla Bethdavid
4km : déjà presque à mi-parcours, continue !
1 fille de moins de 18 ans est mariée de force toutes les 3 secondes
1 fille sur 5 est mariée de force dans le monde avant l’âge de 18 ans. Les mariages d’enfants sont une violation des droits humains. Ils les privent de leur enfance et les exposent aux violences, aux maladies
et aux grossesses précoces et/ou non désirées.
Bonne nouvelle : les Philippines ont adopté en 2022 une loi interdisant les mariages d’enfants, grâce à une longue campagne menée par Plan International, en collaboration avec les familles et les communautés.
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Demain, Kenza n’ira pas à l’école. Comme 12 millions de filles chaque année dans le monde, elle sera mariée avant l’âge de 18 ans.
5km : la moitié du parcours est franchie, bravo !
Chemin de la lutte contre les crises humanitaires et climatiques
Aujourd’hui, 1 enfant sur 4 dans le monde vit dans un pays en conflit ou ravagé par des bouleversements majeurs. C’est pourquoi, Plan International adopte une approche pour transformer les contextes humanitaires en sociétés équitables et inclusives où la paix est maintenue et où un développement durable peut se produire.
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Caroline Kiti, leader communautaire, écrit un nouveau chapitre pour les forêts du Kenya, un jeune arbre à la fois. Grâce à la plantation d’arbres, Caroline et sa communauté contribuent à la reconstruction d’une partie des forêts sacrées de Mijikenda Kaya au Kenya, avec l’aide de Plan International.
©Armstrong Too
6km : ton effort paye, garde le cap !
Sentier de la lutte contre la précarité menstruelle
500 millions de femmes et de filles sont en situation de précarité menstruelle. Dans certains pays, 41% des filles manquent jusqu’à 5 jours d’école par mois quand elles ont leurs règles. À travers nos programmes, nous participons à la sensibilisation des jeunes, des parents, des enseignant·es et de l’opinion publique pour déconstruire les tabous autour des règles.
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À 12 ans, Shifla a vécu ses premières règles dans la confusion, tout comme ses camarades, soumises à des interdits comme manquer l’école. Aujourd’hui accompagnées par Plan International, elles savent que les menstruations sont un processus naturel et avancent plus fortes, en meilleure santé et avec confiance.
7km : plus que 3 km, tu tiens bon !
67% des enfants travailleur·ses domestiques sont des filles
Les filles et les femmes sont plus susceptibles que les hommes de faire des travaux domestiques. Il s’agit de l’une des principales formes de travail forcé des filles, un travail qui s’opère exclusivement dans la sphère privée et qui est donc difficile à mesurer et à éradiquer.
Notre programme CHILD LABOUR en Jordanie lutte pour éradiquer les pires formes de travail et les violences associées faites aux enfants, en particulier aux filles.
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À seulement 7 ans, Nati a été confiée à une famille qui l’a exploitée comme domestique. Pendant deux ans, elle a subi des violences, devait assurer les tâches ménagères et s’occuper des animaux, sans jamais pouvoir jouer avec les autres enfants. Elle sensibilise aujourd’hui sa communauté sur ce sujet.
8km : l’arrivée se rapproche, donne-toi à fond !
70% des personnes souffrant de la faim sont des femmes et des filles
828 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire grave. De nombreuses familles décident par conséquent de retirer leurs filles de l’école pour qu’elles travaillent, puissent aller chercher de l’eau ou se marient.
Plan International se mobilise pour répondre en urgence à la crise alimentaire dans ces 8 pays : Kenya, Somalie, Ethiopie, Soudan du sud, Burkina Faso, Mali, Niger et Haïti.
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Dans un camp de déplacés en Somalie, Hoodo pleure la mort de ses deux plus jeunes enfants, morts de faim. « Il n’y a eu qu’un mois entre leurs décès. C’était tellement douloureux et triste. », confie Hoodo.
©Izla Bethdavid
9km : dernière ligne droite, lâche rien !
58% des filles de 15 à 25 ans ont déjà été victimes de harcèlement ou de violences sur les réseaux sociaux
1 fille sur 4 n’ose pas partager ses opinions en ligne par crainte notamment du cyber-harcèlement. Aujourd’hui, les filles sont victimes de cyber-harcèlement pour la seule raison d’être née fille. Leur situation empire lorsqu’elles s’engagent et militent sur les réseaux sociaux.
Aux Philippines, le projet CYBER SAFE SPACES vise à habiliter et éduquer les jeunes pour les aider à assurer leur propre sécurité en ligne.
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À 13 ans, Y Kieu est membre du club Champions of Change de son école, créé par Plan International, au Vietnam. À travers de club, elle participe à des ateliers sur la sécurité en ligne et sensibilise, à son tour, sa mère ainsi que ses camarades sur ce sujet.
©Ngoc RnP
10km : tu l’as fait ! Quelle performance !
Boulevard de la sororité
Si des victoires ont été obtenues ces dernières années pour les droits des filles, le chemin reste encore long pour atteindre l’égalité. Les filles sont encore les premières victimes d’inégalités et de violences. Selon le Forum économique mondial, à compter de 2024, cela prendra 134 ans à atteindre la parité totale.
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Damaris, originaire de Cusco au Pérou, a participé à la cérémonie célébrant la Journée internationale des droits des filles de Plan International. Avec d’autres filles, elle y a présenté un manifeste appelant à faire entendre leur voix et à accéder aux espaces de décision qui façonnent leur avenir.
Ensemble faisons respecter les droits des filles !
Mobilisez-vous à nos côtés pour donner aux filles le pouvoir de choisir ! Soutenez nos actions en faisant un don mensuel. En donnant 15€ par mois soit 5,10€ après réduction fiscale, vous permettez à 4 filles déscolarisées de retourner à l’école pendant 1 an.