A l’occasion du Sommet de l’avenir de l’ONU en septembre 2024, Plan International publie un nouveau rapport qui présente les visions et recommandations de jeunes du monde entier pour un avenir égalitaire.

Le rapport Nos voix pour notre avenir est basé sur des ateliers participatifs et une enquête en ligne auprès de 124 jeunes de plus de 35 pays représentant toutes les régions du monde. Le premier enseignement de cette étude est très positif : 75 % des jeunes interrogé·es pensent que l’égalité de genre sera réalisée de leur vivant si les gouvernements et les détenteur·ices du pouvoir écoutent et agissent maintenant.

Les prévisions actuelles sont pourtant plus pessimistes : les estimations suggèrent qu’il faudra 131 ans pour combler le fossé entre les genres si les progrès ne s’accélèrent pas. On estime que 85 % des pays ne parviendront pas à atteindre l’égalité de genre ou les Objectifs de développement durable d’ici 2030, et nombre d’entre eux risquent d’inverser les progrès en raison des conflits, du changement climatique et de la montée des mouvements anti-genre. Les filles et les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles que les jeunes hommes de ne pas avoir accès à l’éducation, à l’emploi ou à la formation. La violence de genre reste omniprésente et, dans le monde entier, des millions de filles sont exposées au risque de mariage d’enfant.

Malgré cela, 78 % des répondant·es pensent que le monde sera plus égalitaire en 2053 qu’aujourd’hui. 90 % pensent que les jeunes, plutôt que les gouvernements, seront la force motrice pour y parvenir. Les progrès en matière d’éducation des filles et de leadership politique, ainsi qu’une plus grande priorité accordée aux campagnes et programmes d’égalité de genre, ont été cités comme des raisons pour lesquelles les jeunes se sentent optimistes.

“Même si les temps sont durs, nous voyons chaque jour des raisons d’espérer. Aujourd’hui, il y a plus de filles que jamais qui terminent leur scolarité et plus de femmes qui sont à la tête d’un État ou d’un gouvernement. Ensemble, nous pouvons accélérer les progrès – et le Sommet de l’avenir offre une occasion unique de le faire, à condition que les adolescentes et les jeunes soient au centre des discussions.”

Diane Richard, porte-parole de l’ONG Plan International France

Plan International appelle les décideur·euses politiques à inclure les jeunes dans les processus de prise de décision à tous les niveaux et à continuer d’investir dans la santé et les droits sexuels et reproductifs et dans l’éducation des filles, en particulier dans l’éducation sexuelle et les compétences numériques.

Pour toute complément d’information et demande d’interview, merci de contacter :

Diane Richard : diane.richard@plan-international.org / +33 7 86 45 12 10 

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