Publié le 20 juin 2025

L’accès à l’éducation est encore limité pour les filles en Guinée, en particulier pour celles qui vivent dans les zones rurales. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a le sens profond de la tradition et de la culture. Les filles y sont donc souvent considérées uniquement comme de futures mères et femmes au foyer. Cela crée un dangereux cycle d’analphabétisme, car les mères analphabètes sont moins enclines à promouvoir la scolarisation de leurs propres filles.

Une fille lit avec un membre de Plan International

Environ la moitié des enfants guinéens en âge d’être scolarisés sont à l’école primaire, les garçons étant plus nombreux que les filles. 57 % des garçons âgés de 7 à 12 ans vont à l’école, contre 48 % des filles. Cette différence s’accentue encore lorsque les enfants atteignent l’école secondaire, où 31 % des garçons âgés de 13 à 19 ans vont à l’école, contre 18 % des filles.

Malgré une faible scolarisation chez les filles en Guinée, Angeline se bat pour son éducation

 A Macenta, Angeline (en CM2) veut apprendre. Sa mère, Martine, est sa plus grande supportrice, l’aidant à faire ses devoirs chaque soir. « Je n’engage pas de tuteur pour elle, je le fais moi-même. Nous avons un emploi du temps qu’elle suit parfaitement. Lorsque nous rentrons à la maison le soir, elle se repose un peu, mange, puis nous passons au tableau ».

«  Si elle a des devoirs, nous commençons par ça. Si elle n’a pas bien compris une leçon, elle me demande de revoir les explications jusqu’à ce qu’elle comprenne. Grâce à cette approche, elle est toujours la première de sa classe et appréciée par ses professeurs. Pour le moment, tout se passe bien et nous faisons tout ce que nous pouvons pour qu’elle aille jusqu’au bout »

En tant que fille parrainée, Angeline bénéficie d’un soutien collectif pour réaliser son rêve.

Angeline fait partie du programme de parrainage de Plan International. Elle est l’un des 11 435 enfants, dont 7 329 filles, soutenus par l’organisation à Macenta. Nous pensons que l’accès à une éducation inclusive et de qualité est essentiel et nous travaillons avec les enfants et les jeunes, leurs familles, les communautés, la société et les gouvernements, pour veiller à ce que tous les enfants puissent recevoir une éducation.

« Plan International contribue à sa manière à l’éducation de ma fille »

dit Martine.

« Depuis que ma fille est parrainée, nous recevons des kits scolaires à chaque rentrée. Ma fille a aussi participé à des activités de promotion des droits des filles. Tout cela contribue à son épanouissement ».

Actuellement en CM2, Angeline pense déjà à son avenir et nous confie qu’elle aimerait intégrer la police après la fin de ses études.

« Mon plus grand rêve est de devenir gendarme, car quand je vois la police protéger le pays, j’ai envie de le faire aussi. Je sais que pour y arriver, je dois travailler dur à l’école. J’ai déjà le soutien de ma mère et de mon père, et aussi celui de mon parrain, avec qui j’échange souvent. »

Angeline ne sera pas seule pour réaliser son rêve. En tant que fille parrainée, elle recevra tout le soutien possible de Plan International pour l’aider à atteindre son objectif. Lors d’une visite à la famille d’Angeline, le directeur national de Plan International en Guinée a été très impressionné par Angeline, admirant sa détermination et son ambition.

S’adressant à Angeline, Evariste Sindayigaya a déclaré : « Je suis très fier de toi et je comprends que, malgré ton jeune âge, tu veuilles protéger ton pays en devenant gendarme. C’est un message fort que tu viens de m’envoyer. Sois assurée que nous allons te soutenir pour que tu puisses exercer ce droit et vivre ton rêve ».

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